1- la structure : La structure multifonctions est une structure portable pouvant correspondre à différents types d’activités : Arts plastiques (expositions, performances...) Musique Danse Conférences / réunions Café/bar La structure se compose principalement de deux modules (tabourets et plateaux) et d’une caisse 1 Caisse : 150 cm x 100 cm x 50 cm 81 tabourets : 33 cm x 33 cm x 33 cm 15 plateaux : 150 cm x 100 cm x 2 cm 3 étagères : 100 cm x 30 cm x 2 cm 2 planches bureau, pieds de bureau, éléments d’assemblage, visserie Matériaux recyclables : Alucore, Alucobond mat de laminage poids : 400/450 kg A partir de ces mêmes éléments il est possible de construire en plus de la caisse se transformant en étagères : une scène / piste de danse de 18 m2 au maximum ou 15 tables basses et 50 tabourets ou un meuble colonne, un bureau et 40 tabourets et toutes les configurations intermédiaires 2-L’utilisation : La structure est proposée à des plasticiens, musiciens, danseurs, institutions qui peuvent l'utiliser pour les fonctions qui lui sont attribuées ou de toute autre manière. En ce sens, il s’agit d’un scénario, d’une partition qui n’aurai pas de chronologie. La structure est le point de départ de chaque projet. Une fois achetée par le FNAC, l'activation de la structure se limite aux interprétations et activations des archives que les commissaires d'exposition peuvent en faire. La pièce/scénario est donc depuis 2007 liée aux interprétations de ces derniers.
Lisa Nelson, Emmanuelle Huynh, Jennyfer Lacey, Latifa Laabissi, Alain Michard (danseurs-chorégraphes), Francesco Careri, Sandro Carbone (architectes), Mathieu Kavyrchine (photographe et vidéaste), Nicolas Floc’h La structure mutifonctions était à l’origine une réponse à une invitation qui m’avait été faite pour le laboratoire Hourvari au CND et au Centre Georges Pompidou. Ce laboratoire réunissait des artistes de différentes disciplines qui ont travaillés la première semaine sur des propositions de Lisa Nelson. La deuxième semaine chacun d’entre eux devait faire une ou plusieurs propositions pour le Groupe. Dans ce contexte la structure multifonctions représentait une oeuvre/outil que chacun était à même de s’approprier La proposition de production faite au FRAC Champagne Ardenne était donc de produire cette structure pour Hourvari comme point de départ et activation première de son utilisation pour qu’ensuite, en dehors de ce laboratoire, des individus, des groupes, des structures se l’approprient, lui attribuent des fonctions
Structure Multifonctions / Rachid Ouramdane, Christian Rizzo, Frac Champagne-Ardenne, Reims, mai 2001. Intervention / interprétation : Rachid Ouramdane, Christian Rizzo (chorégraphes), Nicolas Floc’h. Durée 45’. L’agencement de départ des modules crée un univers minimal. Les trois intervenants s’approchent de la caisse transformée en étagère et revêtent des peaux d’animaux. Les premiers déplacements sont lents, puis les personnages commencent à déconstruire les éléments, les peaux deviennent des vêtements de travail. Lentement, la construction minimale bascule.
Frac Champagne-Ardenne
Structure Multifonctions / Caty Olive, La Ménagerie de verre, Paris, novembre 2002. Les modules ont pour fonction de réfléchir la lumière et le son. Ils sont organisés pour créer des jeux graphiques et sonores. Le son est destructuré par les vibrations des infrabasses dans la caisse. La dis- torsion des images lumineuses provient de la structure de la surface du métal.
L’installation de Erwan Maheo présente les modules comme une sculpture formée d’un couloir central vide et de murs extérieurs fonc- tionnels. Les murs sont un centre de documentation où les tabourets viennent composer des étagères.
Progra-Art Center, Mexico City, mars 2003. Inaki Bonillas a placé les plateaux au sol et les tabourets autour de cette scène. Il a invité Casilda Madrazo à danser le flamenco sur la structure avec la conscience que les talons des chaussures viendraient marquer définitivement les panneaux d’aluminium. La performance devient un geste pictural. La structure porte les marques de l’action.
Lisa, Gasthuis, Amsterdam, Septembre 2004. Les quinze panneaux de la structure deviennent quinze tables permettant d’établir un rapport particulier entre les acteurs et les spectateurs. Cette pièce pour quinze acteurs et quinze spectateurs propose une fiction réinventée à chaque représentation. Le spectateur est immergé dans l’action, il se trouve dans l’espace du jeu.
Institut français, Festival Istanbul Danse, Istanbul, juillet 2004. La structure est agencée de manière à recomposer l’intérieur d’une maison, d’un appartement. Le mobilier devient alors le réceptacle d’objets symboliques.